De « James Dean » à « Solo », se profile au fil des pages un Xavier Grall entouré d’amis. Ceux qu’il n’a jamais croisé, comme ses proches ou de simples thuriféraires, tous emprunts d’un profond respect, pour ne pas dire d’une évidente admiration. Mais comment pourrait-il en être autrement ?

Oui, ce livre hommage / témoignage est l’œuvre d’un collectif qui, entre prose et vers, évoque son écrivain, son poète. Jamais dans l’emphase, toujours dans le respect. Ils ne sont pas tous bretons… Mais est-ce nécessaire pour aimer Xavier Grall ? Car ses mots vont au-delà : universels.

Au fil des pages, on découvre Xavier Grall aux nombreux éclairages : L’homme, sa vie, son œuvre, sa terre, sa famille… En fait, une seule facette d’un homme qui n’avait pas besoin de se cacher derrière les cliquetis de sa machine à écrire pour exister. La table était ouverte chez les Grall. Lui le journaliste léonard qui était monté à Paris (Sarcelles exactement) pour revenir au pays s’installer dans une ferme près de Pont Aven. Lui, sa femme et ses 5 filles.

Ils sont 27 exactement à prendre la plume. Tous avec la délicatesse que l’homme imposait. Et les pages tournants, on ne pense qu’à une seule chose : lire et relire Xavier Grall. Pour ne pas oublier la puissance de sa prose et les rêves qu’elle provoque ; pour ne pas oublier cette Bretagne qui coule dans nos veines et donne l’espoir qu’un jour ce pays retrouvera sa splendeur.