« Psaumes pour conjurer la guerre » de Laureano Albàn

« Notre corps est un pain
fébrile jusqu’aux baisers.
Un minerai très tendre
qui brille dans les mots,
une question tissée de larmes,
la caresse immémoriale
d’une main restée secrète.

Donnez-nous la paix. »

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17,00

Catégorie :

Poèmes bilingues de Laureano Albàn
Traduction de l’espagnol et préface de José-Flore Tappy
88 pages au format 15 × 21 cm
EAN : 978.2.8696.5198.8 / mai 2018

4e de couverture

Laureano Albán est né en 1942 à Santa Cruz de Turrialba au Costa Rica. Parallèlement à une carrière diplomatique entre Madrid, New York et Israël, il poursuit une importante activité d’écrivain. Son œuvre poétique, depuis Este hombre (1966) jusqu’à la volumineuse Enciclopedia de maravillas (1995-2010), compte une vingtaine d’ouvrages pour la plupart traduits en anglais et couronnés de nombreux prix.
Habité par une puissante aspiration à un monde meilleur, Laureano Albán a toujours mis la poésie au service d’une mission humaniste et civilisatrice, s’engageant pour la paix, la justice et le respect des peuples ; s’attachant à donner voix aux cultures ancestrales et à leur héritage.
Les Psaumes pour conjurer la guerre, au nombre de vingt-six, ont été écrits durant les années sanglantes de guerre en Amérique centrale. Ils sont dédiés à l’ancien président du Costa Rica, Óscar Arias Sánchez, ardent défenseur de la liberté et auteur d’un « plan de paix » pour réunir en une fraternité sûre et durable les différents pays qui la constituent.

La traductrice :

José-Flore Tappy vit à Lausanne. Elle est l’auteur, depuis 1983, de plusieurs recueils de poèmes, parmi lesquels Lunaires, Hangars et Trás-os-Montes (Empreintes et La Dogana).
Collaboratrice du Centre de recherches sur les lettres romandes de l’Université de Lausanne, elle travaille à l’édition de textes à partir d’archives littéraires. C’est dans ce cadre qu’elle a publié notamment les correspondances de Jean Paulhan avec Monique Saint-Hélier, de Philippe Jaccottet avec Gustave Roud et avec Giuseppe Ungaretti, et qu’elle a édité, en tant que responsable scientifique, les Œuvres de Philippe Jaccottet dans la Bibliothèque de la Pléiade, parues en 2014.
En 1997, elle traduit pour la scène le Pierrot lunaire de Schönberg, interprété en français au Festival de la Bâtie de Genève et au Théâtre de Vidy à Lausanne. Elle traduit aussi, pour des revues, des poètes de langue espagnole, et avec Marion Graf la poésie d’Anna Akhmatova : L’Églantier fleurit (La Dogana, 2011).