« Œuvre poétique » de Xavier Grall

Nul chant nul solo
Nulle symphonie nul concerto
Qui porte nostalgie d’amour
Et soif et faim de tendresse
Ne sera perdu dans la détresse de la mer

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22,50

Catégorie :

Préface d'Yvon Le Men / Postface et chronologie d'Annie Kerhervé

272 pages au format 15 x 21 cm, sous couverture Rives Tradition

Poids : 380 g

EAN : 978.2.8696.5200.2  /  janvier 2021

Ce volume contient les titres suivants :

  • Le Rituel breton
  • Rires et pleurs de l'Aven
  • La Sône des pluies et des tombes
  • "Los cantos"
  • L'Ode brisée
  • Solo et autres poèmes
  • Genèse et derniers poèmes
  • La Marche des Calvaires
  • Et maintenant donnez-moi…

4e de couverture

Où situer Xavier Grall ? Un brin marginal, « frotté à l’air du temps, aux vents du monde », il appartient – comme Armand Robin ou le tchèque Jan Skácel – au cercle restreint des poètes journalistes inspirés.
Ses prises de position anticoloniales, son engagement en faveur de la cause bretonne, ses préférences ou détestations marquées pour telle ou telle figure intellectuelle de son temps, lui valurent quelques polémiques mémorables. Mais il était trop poète pour que celles-ci atteignent ses convictions profondes, et singulièrement son attachement – maintes fois renouvelé – à la foi chrétienne. Incontestablement, dans son opposition aux « âmes stagnantes » et aux conservatismes de toutes sortes, Xavier Grall aura incarné une forme de renaissance de la Bretagne.

Pour évoquer son pays natal – qu’il considère rien de moins qu’une province métaphysique – vous l’entendrez proférer des mots, des sons et des « sônes » à la manière de poèmes-chansons. Multiples sont ses ressources lexicales et syntaxiques. À la prosodie médiévale qu’il emprunte à François Villon, et qui ne va pas sans une certaine nostalgie, il ajoute le rythme incantatoire du « kan an diskan ». Dans les allées de son jardin à la française, on croise ainsi des peupliers où vibrent les chants des bardes et des harpeurs bretons. Et aussi par bribes, la langue anglaise, en écho à Kérouac. Mais la ligne d’horizon de sa quête existentielle – il y reviendra toujours – se superpose d’abord à la mer…